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ne pleure pas celle que tu as perdu...au contraire, réjouis toi de l'avoir connu...
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"la mort des amants"
Nous aurons des lits pleins d'odeurs legeres,
Des divans profonds comme des tombeaux,
Et d'étranges fleurs sur des étagères,
Ecloses pour nous sous des cieux plus beaux.
Usant à l'envi leurs chaleurs drenières,
Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,
qui réfléchiront leurs doubles lumières
Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.
Un soir fait de rose et de bleu mystique,
Nous échangeront un éclair unique,
Comme un sanglot, tout chargé d'adieux;
Et plus tard, un ange entr'ouvrant les portes,
Viendra ranimer, fidèle et joyeux,
Les miroirs ternis et les flammes mortes."
(baudelaire)
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exercice perilleux d'un groupe (noir désir) aux mutiples facettes...invitation a france culture...et resultat...chanson de 55mn jouée dans le cloitre du couvent des ursulines...en fin de compte c'est un long poeme tantot lu murmuré psalmodié hurlé caressé par bertrand cantat et une finition intuitive musicalement...grande part d'impro...je vous epargnerai le texte en entier bien que magnifique sous toutes ses formes...:
"nous n'avons fait que fuire, nous cogner dans les angles, nous n'avons fait que fuire et sur la longue route des chiens resplendissants deviennent nos alliés...
(...)puis, des anciens charmes qui te remontent enfin du dernier des je t'aime, j'appercois des caboches saturées de limailles qui replongent leurs yeux encore à l'horizon, et les possibles errances à la poitrine fière et toujours en douceur.
(...)parait qu'on est des anges au paradis des octaves, qu'on peux gravir facile, c'est question d'entrainement, c'est pas pour les potiches...il faudra qu'on t'enseigne l'esquive frontale..." (b.cantat)
bref...ce n'est qu'une infime partie...suffisante pour donner le ton...pensez vous que beaucoup de musiciens s'y seraient risqués? pas sur...
"l'horizon c'est des conneries inventées par les utopistes..."
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Ce parfum capiteux
Envoutant et precieux
Surplombe les rêves impenetrables
D'un souvenir inoubliable
Te souviens-tu de ce jour
Où les efforts vains
Ont parcourus les tours
De cet horizon sans fin?
Ce parfum assaille de nouveau
Ce corps tombé à l'eau...
Il flotte dans l'ether
Et ces gaz prolifèrent
Le long de la chair:
Le souffle coupé
La peau ivoire
La lenteur du voyage
Les courbes sinueuses
Le vois tu donc?
Le vois-tu cet état chamanique
Au dela de l'obscurité précoce
Les yeux statiques
Le sourire féroce
Envole toi et respire d'autres étoiles
Devenues sièges des manifesations...
Envole toi parfum imbibé dans cette anatomie princière...
Princesse emprisonnée
au fond des tours élancées...
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ma culture a moi passe d'abord par l'art musical...des bribes de notes eteintes ou enflammées suffisent a ravir mon coeur...moyen le plus accessible et neanmoins rapide de parvenir a des états proches du chamanisme...la montée est transcendante mais la chute toujours brutale...la reside tout le probleme...la musique represente les moeurs et coutumes d'un peuple...represente une humeur...joie peine souffrance explosion des archetypes...sensation d'aphasie totale en écoutant certains textes, certains voix, certains notes...tous les moyens sont bons pour s'isoler dans son monde...
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