• Cri.jpg (5864 octets)encore cette envie qui me rattrape...elle court elle court...jusqu'à l'epuisement de tout mon corps...la nuit noire rappelle a l'ordre le destin ineffacable...et toi...reviens et redis moi ces mots si chers...je les entends battre de l'aile et s'envoler au delà de ma sordide âme...

    comme on fuit le temps
    pour obscurcir la lumiere
    vivre l'instant present
    subir une mise en bière
    frolant leurs tombes et epitaphes
    les âmes combattent l'oubli
    pour que leur dires ne s'effacent pas...


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  • une photo...arret sur image...le temps qui s'eternise...

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  • Viva Zapata
    En soutien aux indiens du Chiapas,
    et aux rencontres Intercontinentales pour l'Humanité et contre le Néolibéralisme.

    1er Janvier 1994
    L'armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) descend de la jungle Lacandona (Chiapas ; Sud-Est mexicain) et s'insurge. Les revendications sont celles que Zapata, héros de la révolution mexicaine, réclamait en 1910 : la terre pour ceux qui la travaillent, une vie digne, une alimentation et une éducation complètes, être soigné gratuitement, le respect des populations et cultures indiennes, les droits à la justice, à la culture, à l'information véritable, à la démocratie... pour TOUS.

    >>> Communiqué envoyé par le Sous-commandant Marcos aux participants de la soirée Viva Zapata
    (publié en intégralité dans les Inrockuptibles n°129)

    A qui de droit : Nous avons appris par la presse mexicaine que le 27 novembre se tiendront à Paris un forum et un concert de soutien aux communautés indigènes rebelles du Chiapas. A la demande des villages, j'ai écrit un petit texte pour saluer l'événement. Je demande respectueusement aux organisateurs que ce message soit lu le jour du concert.
    Merci d'avance pour la lecture et pour tout ce que vous faites.

    Frères et soeurs :
    Je vous écris au nom des hommes, femmes, enfants et anciens des communautés indigènes rebelles.
    Les villages zapatistes, en résistance pour l'humanité et contre le néolibéralisme, saluent tous les assistants à ce forum civil et au concert, les organisateurs, les artistes participants, les associations, comités, collectifs, réseaux et personnes, ceux que l'on voit et ceux que l'on ne voit pas.
    Par des mots, de la musique et de la danse, avec joie, intelligence et créativité, la France rebelle tend un pont de soutien jusqu'aux montagnes du sud-est mexicain et brandit le plus noble des drapeaux de la fin du XXème siècle: le drapeau de tous ceux qui résistent et combattent pour l'humanité et contre le néolibéralisme.
    Des jeunes, des femmes, des enfants, des personnes âgées, des homosexuels, des lesbiennes, des sans-papiers, des migrants, des artistes, des intellectuels, des gens de toutes les couleurs et tailles se sont réunis aujourd'hui pour parler de leurs luttes quotidiennes, de leurs résistances, pour rire, pour chanter, et pour danser.
    La raison de cette joie est le soutien aux communautés indigènes qui, dans l'un des nombreux recoins du monde, résistent dignement et luttent avec courage.
    Aujourd'hui vous nous redîtes, avec des chants et avec des danses, que l'oubli ne couvrira pas notre histoire à nouveau, et que d'autres hommes et femmes, qui sont nos égaux parce qu'ils sont différents, luttent et résistent dans d'autres mondes.
    Nous voulons vous remercier d'avoir organisé et mené à bien cet événement. l'autre histoire, la nôtre, celle de ceux d'en bas, se tisse petit à petit par des ponts comme celui que vous élevez aujourd'hui à Paris.
    Un réseau intercontinental d'êtres humains conscients qu'ils méritent et ont besoin d'un monde meilleur. Un réseau mondial qui résisté à la guerre néolibérale.
    Un réseau global qui trouve en la défense de l'humanité le plus grand et le plus solide des ponts. Saluts frères et soeurs ! Nous retrouvons à présent la certitude que "le monde est bleu comme une orange", que le monde est grand comme vos coeurs, et que cette étoile tout là-haut n'est que le reflet de celle que, nous tous qui sommes vous, tissons sur cette terre.

    Voilà. Salut, et que, dans le réseau de demain, il y ait de la place pour tous.
    Au nom des communautés indigènes zapatistes et depuis les montagnes du sud-est mexicain, Sous-commandant insurgé Marcos, Mexique Rebelle et en Résistance, novembre 1997.


    "Au-delà de la réflexion sur l'extrême droite, on fait partie des gens qui ne se satisfont pas de l'état du monde.
    Quand le Sous-Commandant Marcos dit que la quatrième guerre mondiale a commencé, même si ça peut paraître excessif, je suis d'accord.
    Si les Indiens au Chiapas ne se dressaient pas pour dire "nous existons " ils crèveraient.
    C'est une guerre, dans le sens où il y a des victimes au nord comme au sud.
    L'ultra libéralisme fait des ravages.
    On ne peut pas accepter ce que l'on veut nous faire croire, la mondialisation comme une fatalité.
    "
    (Le Parisien 27/11/97)


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  • Cette immensité me rappelle la profondeur de ce regard.La clareté subtile et envoutante supprime les craintes les plus enfouies, quelque part, loin de cette âme fissurée.
    Le caprice de ces mouvements laisse presager une chute sans fin.Fossoyeurs a l'abris, carcans explosés, verité surprenante et traitresse qui efface ou repare, pourquoi pas, les souvenirs maltraités.
    Descente obtue et tenace vers le fond.
    Mais ou est la lumiere? A-t-elle decidé de  prendre le large...fuire vers cette immensité bleue...prison de toutes les passions.
    L'horizon introuvable fuit vers des ailleurs dont on ne connais ni l'existence ni le lieu ni la sensation éprouvée: joie?allegresse?nostalgie? plainte? chamanisme planant et virvoltant dans l'air du soir, oscillant entre douleur et caresse...toutes sensations disparues pour laisser libre cours a l'envol de cet esprit aujourd'hui perdu...
    Partir? Mais pourquoi? Comment? rejoidre la réalité semble le remède non moins brutal le plus efficace et envisageable.
    Les vagues de dechainent , explosion et descente indubitable.Comparaison vague, âme...ne dit-on pas vague a l'âme d'ailleurs?
    Les souvenirs se muliplient et s'entemelent avec les mouvements brutaux de l'ocean qui s'échoue.
    Les bateaux sur la route se plient aux lois imperturbables de cette immensité qui ne procure que reverie...échappatoire et exutoire indeniable.
    Amarés sur les côtes oubliées, ils se laissent emprisonner entre les bras souverains de la reine des nuits ardente, tout comme mon corps qui se laisse emporter par les souvenirs et leurs passés...immense...

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  •  C'est la vaine caresse
    Qui multiplie la sagesse
    surmonter les pluies diluviennes
    Naissance d'un ouragan
    fratras trop outrageant
    frappe au coeur
    corps plein de torpeur:
    blessure languissante
    oublie la douleur
    et cours et cours
    dans le fond sourd
    pression insoutenable
    Respire!
    le liquide s'ecoule
    et caresse les foules
    cette douceur ne retient pas
    les veines d'exploser
    carcan passif
    corps dubitatif
    le sang embarqué
    dans un chemin sans but
    qui contient l'ère
    des errances passagères
    Allez chante mano!
    et renvoi ce salop
    qui bouffe tes espoirs
    ne dis pas encore au revoir...mais ciao...a plus cousin...


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