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    sur fond d'Archive (again) a en rendre sourd plus d'un je me rememore ces moments passés chemin de la ferme de l'oiseau...une impasse qui t'allait a merveille, toi qui m'a aimé et surveillé jusque mes deux ans et puis ces sorties en "famille"...avec toi pierre et...eve...ma grande soeur tant esperée...loin d'etre parfaite tu m'a apporté bien plus que ce que je m'imaginais...c'est en prenant un certain recul et surtout quand on les perd qu'on se rend compte de la vraie valeur qu'on les gens a nos yeux...une valeur aujourd'hui inestimable tant les souvenirs sont precieux...ceux d'enfance qu'on efface petit a petit puisqu'on oublie tres souvent de se retourner...pensez y...retournez vous des que possible et regardez loin derriere...et la vous vous verez souriant...exsudant une joie infinie...une allegresse rare plus on evolue...les sourires ne deviennent plus aussi naturels que ceux d'antan...c'est devant cette tombe malhabillée sournoise et impassible que ces choses me sont devenues evidentes...une tombe a la couleur de ton ame...tout du moins celle que tu pensais avoir...et la raison pour laquelle tu as decidé de partir...de nous laisser dans ce monde à la con...catherine...encore et toujours...on t'aime

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  • ne pleure pas celle que tu as perdu...au contraire, réjouis toi de l'avoir connu...


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    Ce parfum capiteux

    Envoutant et precieux

    Surplombe les rêves impenetrables

    D'un souvenir inoubliable

    Te souviens-tu de ce jour

    Où les efforts vains

    Ont parcourus les tours

    De cet horizon sans fin?

    Ce parfum assaille de nouveau

    Ce corps tombé à l'eau...

    Il flotte dans l'ether

    Et ces gaz prolifèrent

    Le long de la chair:

    Le souffle coupé

    La peau ivoire

    La lenteur du voyage

    Les courbes sinueuses

    Le vois tu donc?

    Le vois-tu cet état chamanique

    Au dela de l'obscurité précoce

    Les yeux statiques

    Le sourire féroce

    Envole toi et respire d'autres étoiles

    Devenues sièges des manifesations...

    Envole toi parfum imbibé dans cette anatomie princière...

    Princesse emprisonnée

    au fond des tours élancées...

                                                                                                                                     


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  • encore un mail de toi mon étoile ma lueur avant que tu ne partes en espagne...a chaque fois cette douce sensation de reconfort, de paix, de comprehension surtout...a chaque fois une petite larme qui viens saler mes levres amères...salies par le temps qui passe...l'horloge tourne et il me faut vite penser à faire confiance...En moi d'abord...je t'adore pour tout ce que tu es...ta douceur ta sensibilié parfois sur les pentes obtues de la naiveté...merci a toi d'etre tjs la...ma pauline

        moi sans toi, sans vous
        je ne joins pas les deux bouts
        peut-être est-ce éxagérer
        peut-être est-ce tout simplement oublier...
        oublier que sans ces personnes en qui vous croyez
        l'espoir qui vous tient ne tend qu'à s'envoler...
        quand le noir désir se transforme en noir destin...
        quand le manque d'amour se transforme en amitié...
      
           ...heureusement je me suis rapprochée
    d'une petite lueur qui habite juste à coté
       c'est une lueur qui me permet de remonter
       de cette obscurité qu'est l'incompréhension
        ...un sentiment sincère et profond qu'est l'admiration...
       envers un être refoulé de tous...sauf d'une petite lueur...
       la connaissez-vous? c'est une lueur qui donne le courage...
       par ses mots, ses poèmes, de combattre la souffrance...
      
    moi sans toi ,sans lui, sans vous...je ne suis plus moi...tout simplement...

    tu as su me relever
    après chaque coup porté
    à mon âme qui se dechire
    à nos rêves qui s'attirent
    comme deux anges déchus
    de par nos espoirs déçus
    tu as su trouver les mots
    pour faire s'envolre les maux
    grâce à tes ailes ma lueur
    qui a su tuer les heures
    transporter mon destin
    qui aujourd'hui prend fin.
    Même s'il est parti
    je sais que tu es ici
    pour reconforter mon coeur
    qui si souvent crie et pleure
    et demande a s'echapper
    de cette bulle que je te fais partager...
                                                           ....pour l'eternité...



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  • aujourd'hui 1er aout 2004...

    Le temps fait son oeuvre.une année apres le drame on ose declarer sans trop risquer les foudres que son meurtrier est un artiste rare.Une de ces figures excessives, un temperament de la chanson francaise taillé dans le meme nerf qu'un léo ferré et un brel.Des ces artistes, sur scene, toujours sur le fil de l'outrance, invoquant a tour de bras Lautreamont et d'autres poètes.De ces interpretes, hurleurs et arrosant de postillons les premiers rangs exsudant un charisme taillé dans la violente radicalité des écorchés vifs.

    cet artiste dont j'"ose" parler s'appelle bertrand...bertrand cantat...vous connaissez...? si je vous en parle c'est bien que lui et son groupe font partie de mon quotidien...une influence culturelle indeniable..."on confond toujours l'homme et l'artiste sous pretexte que le hasard les a réunis dans le meme corps" ecrivait jules renard...si les amateurs de rock "pleurent" son sort c'est avant tout pour son oeuvre...toute sa vie qu'il a consacré a noir désir tombé sous les griffes impitoyables de ces rapaces de medias...carnaciers aux dents blanches...

    alors que pour ces amateurs comme pour les cinephiles, l'ambiance n'est qu'a la tristesse et a la compassion, aux uns et aus autres il manque quelqu'un.

    Et les aboyeurs peuvent toujours s'ereinter...


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