encore un mail de toi mon étoile ma lueur avant que tu ne partes en espagne...a chaque fois cette douce sensation de reconfort, de paix, de comprehension surtout...a chaque fois une petite larme qui viens saler mes levres amères...salies par le temps qui passe...l'horloge tourne et il me faut vite penser à faire confiance...En moi d'abord...je t'adore pour tout ce que tu es...ta douceur ta sensibilié parfois sur les pentes obtues de la naiveté...merci a toi d'etre tjs la...ma pauline

    moi sans toi, sans vous
    je ne joins pas les deux bouts
    peut-être est-ce éxagérer
    peut-être est-ce tout simplement oublier...
    oublier que sans ces personnes en qui vous croyez
    l'espoir qui vous tient ne tend qu'à s'envoler...
    quand le noir désir se transforme en noir destin...
    quand le manque d'amour se transforme en amitié...
  
       ...heureusement je me suis rapprochée
d'une petite lueur qui habite juste à coté
   c'est une lueur qui me permet de remonter
   de cette obscurité qu'est l'incompréhension
    ...un sentiment sincère et profond qu'est l'admiration...
   envers un être refoulé de tous...sauf d'une petite lueur...
   la connaissez-vous? c'est une lueur qui donne le courage...
   par ses mots, ses poèmes, de combattre la souffrance...
  
moi sans toi ,sans lui, sans vous...je ne suis plus moi...tout simplement...

tu as su me relever
après chaque coup porté
à mon âme qui se dechire
à nos rêves qui s'attirent
comme deux anges déchus
de par nos espoirs déçus
tu as su trouver les mots
pour faire s'envolre les maux
grâce à tes ailes ma lueur
qui a su tuer les heures
transporter mon destin
qui aujourd'hui prend fin.
Même s'il est parti
je sais que tu es ici
pour reconforter mon coeur
qui si souvent crie et pleure
et demande a s'echapper
de cette bulle que je te fais partager...
                                                       ....pour l'eternité...

aujourd'hui 1er aout 2004...

Le temps fait son oeuvre.une année apres le drame on ose declarer sans trop risquer les foudres que son meurtrier est un artiste rare.Une de ces figures excessives, un temperament de la chanson francaise taillé dans le meme nerf qu'un léo ferré et un brel.Des ces artistes, sur scene, toujours sur le fil de l'outrance, invoquant a tour de bras Lautreamont et d'autres poètes.De ces interpretes, hurleurs et arrosant de postillons les premiers rangs exsudant un charisme taillé dans la violente radicalité des écorchés vifs.

cet artiste dont j'"ose" parler s'appelle bertrand...bertrand cantat...vous connaissez...? si je vous en parle c'est bien que lui et son groupe font partie de mon quotidien...une influence culturelle indeniable..."on confond toujours l'homme et l'artiste sous pretexte que le hasard les a réunis dans le meme corps" ecrivait jules renard...si les amateurs de rock "pleurent" son sort c'est avant tout pour son oeuvre...toute sa vie qu'il a consacré a noir désir tombé sous les griffes impitoyables de ces rapaces de medias...carnaciers aux dents blanches...

alors que pour ces amateurs comme pour les cinephiles, l'ambiance n'est qu'a la tristesse et a la compassion, aux uns et aus autres il manque quelqu'un.

Et les aboyeurs peuvent toujours s'ereinter...