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pas le courage de virer de bord
pas le courage d'affronter mon sort
plus le courage d'écrire
pas le courage de fuire...de mourir
et pourtant il m'en faudrait
pour cracher mes souhaits
mais non, ce n'est pas la panacée
il me faut oublier cette idée
confuse et malhabile
qui souleve mes reves les plus futiles
et tourbillonne dans l'air du soir
dans les tenebres sans espoir...
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Parisien de naissance, mais de souche dauphinoise, François Rivals, ingénieur honoraire, se consacre d'abord à maîtriser les déferlantes d'une usine marémotrice, puis il est rappelé en Algérie comme fusillier de l'air ; par delà la Méditérranée qui le sépare "d' Elsa ", il lui écrit des vers, elle lui renvoie la "profondeur de ses yeux ". Les escarmouches dans les djebels, les méchouis improvisés, les oranges à foison, les autochtones sympathiques pour un jour de fête, lui donnent de nouveaux points de fuite pour mieux apprécier l'heureuse perspective de sa terre natale.
Puis vient le "temps retrouvé", celui du rapatriement qui l'amène à se fixer dans le Midi où il réside actuellement et écrit, quand son imagination veut bien en prendre le chemin.
Il n'a pas de thèmes favoris, il les puise dans un panier-surprise dont le contenu pourrait s'intituler " Poèmes vagabonds ".Liés à de mutiples aquarelles, ses oeuvres sont aussi éparses que tout auteur qui se doit et se respecte...
"Simplement parcequ'il nous semble que la poésie, la peinture et... la musique, sont indissociables dans l'imaginaire de ceux qui les créent, un mariage à trois qui n'est pas contre nature. Un poète, un peintre, un musicien, transpose la réalité dans un monde qui est le levain de sa propre pensée, sa " mémoire involontaire ". Il y a toujours une passion à l'origine, un besoin de sortir de la matérialité pour chanter les vibrations intérieures dans sa tête et les transcrire sur le papier."
quand la diversité artistique fusionne...melange eclectique et resultat propice au voyage
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Toi et moi,
Nous avons tant vécu,
Tant subi les jours
Des aubes jusqu'aux lunes,
Pétri tant d'angoisses,
Accosté tant d' imprévus,
L'un et l'autre,
L'un sans l'autre,
Que maintenant si tu partais,
Je craindrais ces portes basses
Qui s'entrouvrent, là-bas ou là-haut,
Sur des champs de cécité
Dans le lait du ciel.
Toi sans moi.
La barque s'éloigne,
Et toujours je te vois
Dans un miroir courbe..
François Rivals
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encore cette envie qui me rattrape...elle court elle court...jusqu'à l'epuisement de tout mon corps...la nuit noire rappelle a l'ordre le destin ineffacable...et toi...reviens et redis moi ces mots si chers...je les entends battre de l'aile et s'envoler au delà de ma sordide âme...
comme on fuit le temps
pour obscurcir la lumiere
vivre l'instant present
subir une mise en bière
frolant leurs tombes et epitaphes
les âmes combattent l'oubli
pour que leur dires ne s'effacent pas...
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